Chaque année, environ 247 millions de personnes souffrent du paludisme, un fléau qui se concentre à 95 % en Afrique sub-saharienne et qui touche en majorité les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes. Parmi les personnes infectées, plus de 600 000 perdent la vie, les deux tiers sont des enfants.

La primaquine est un antipaludique peu coûteux et essentiel de l’arsenal thérapeutique et des stratégies d’élimination du paludisme qui possède deux rôles clés :

• le blocage de la transmission de Plasmodium falciparum
• le traitement radical de Plasmodium vivax et de Plasmodium ovale

Les premiers comprimés dosés à 15 mg ont été enregistrés après la Deuxième Guerre mondiale.
Dans les années 2000, c’est un comprimé dosé à 7,5 mg qui est enregistré dans l’Union Européenne, portant à deux le nombre total de médicaments à base de primaquine produits selon les standards internationaux de qualité.

Dans la lutte active contre le paludisme, il est urgent d’optimiser les formes galéniques de primaquine afin d’optimiser les traitements et afin de pouvoir déployer une stratégie à grande échelle pour soigner l’ensemble des patients, où qu’ils se trouvent et quel que soit leur âge.