Depuis 2012, l’OMS recommande d’ajouter la primaquine au traitement standard de P. falciparum dans les zones à faible transmission du paludisme, cette recommandation est encore trop peu mise en place.

Le blocage de la transmission du paludisme par la primaquine


Lorsqu’elle est administrée en une seule dose faible, en même temps que le traitement antipaludique standard désigné sous le nom de « thérapie combinée à base d’artémisinine », la primaquine bloque la transmission du paludisme entre l’homme et les moustiques. Cela est dû à son activité gamétocytocide, ce qui signifie qu’elle tue les formes sexuelles des parasites du paludisme. Ces formes mâles et femelles sont absorbées par les moustiques, où elles s’accouplent pour produire les formes qui infectent ensuite les humains. Si elle est déployée à grande échelle, la primaquine à faible dose unique devrait profiter aux communautés et jouer un rôle décisif dans l’élimination du paludisme.

Stratégie et vision globale


Recommandations de l’OMS

Carte des pays d’implémention

La Préqualification

En développant des médicaments et en les préqualifiant auprès de l’OMS, les traitements seront commercialisés via le système d’enregistrement accéléré des produits finis pré-qualifiés dans les pays partenaires de l’OMS.

Pour garantir l’observance du traitement par toutes les catégories de patients et pour tous types de schémas thérapeutiques, il faut pouvoir disposer de dosages et de formes galéniques pratiques et acceptables. Ceci est faisable en développant des formulations adaptées aux enfants, en optimisant les emballages et en évaluant leur acceptabilité par les patients et ceux qui les soignent.

Ces premiers travaux de recherche et développement doivent être gérés en partenariat avec le fabricant de médicaments qui aura la volonté et la capacité d’assurer la mise à l’échelle, la fabrication et la commercialisation des produits finis selon les normes de qualité internationales, ainsi que leur distribution dans les pays endémiques par le biais de programmes internationaux de lutte contre le paludisme.


Vue d’ensemble de notre stratégie

Le projet imprima repose sur la mise en œuvre de plusieurs actions complémentaires (clinique, communautaire/sociologique et politique), et le renforcement des capacités, dans trois pays endémiques d’Afrique présentant des contextes épidémiologiques différents (Burkina Faso, Madagascar et Burundi). Il vise à générer des données démontrant l’innocuité, l’acceptabilité et l’impact au niveau communautaire de la prise de SLDPQ.
Il fait suite au projet « Developing Paediatric Primaquine », financé par le programme EDCTP2 (www.dpp-project.org), dont le but est le développement et la validation clinique de formes pédiatriques de la primaquine.

L’engagement fort des principaux acteurs est un élément clé pour le succès du projet et une étape fondamentale contribuant à l’élimination du paludisme. Parallèlement, les membres du projet souhaitent renforcer les capacités techniques des équipes sur le terrain et suivre l’évolution de la résistance des parasites aux principaux antipaludiques.
La complémentarité des partenaires du consortium imprima et la diversité des contextes épidémiologiques en Afrique est gage de la bonne mise en œuvre et réception du projet.

La vision globale du projet et la complémentarité des actions est une vraie valeur ajoutée. Cette approche multidisciplinaire et multicentrique donne au projet imprima une garantie de bonne réussite. En combinant plusieurs actions dans les domaines clinique, sociologique, politique et pédagogique, le projet permettra de générer des preuves, des recommandations et des boites à outil assurera une utilisation confiante de la primaquine en dose unique faible et un déploiement à grande échelle aux autres pays concernés par le paludisme.

L’objectif des pratiques cliniques générera des preuves solides avec un focus important sur les notions d’Innocuité et d’Acceptabilité de la SLDPQ. Les pratiques sur le terrain seront aussi l’occasion d’étudier le blocage de la transmission en conditions réelles et de mettre en œuvre des recommandations thérapeutiques que les PNLPs des 3 pays implémentés pourront utiliser pour maximiser leurs efforts et leurs politiques d’élimination du paludisme.

Les études sociales et politiques appuyées par les actions de formation serviront de base d’information et poseront des fondations saines pour la bonne réception de la démarche et pour la distribution de la primaquine au niveau communautaire.

Temporalité

Projet sur 4 ans d’avril 2023 à 2027
  • Une année de préparation
  • Deux années pour les opérations de terrain
  • Dernière année pour faire le bilan et préparer les boites à outils.

Les projets DDP et Imprima


Complémentarité et sécurité

Les comprimés de primaquine aromatisés utilisés dans le projet IMPRIMA sont certifiés au niveau pharmaceutique. Le lot de comprimés destinés aux essais cliniques DPP et IMPRIMA bénéficie d’un certificat d’analyse et de qualité selon les normes internationales (annexes : document d’investigation et certificat d’analyse).
Tous les éléments techniques destinés aux dossiers de demande de permis d’importation dans les 3 pays ont été récoltés.

Financeur


Le Partenariat pour les Essais Cliniques dans les pays Européens et en Développement (EDCTP) est un partenariat public-public entre des pays d’Europe et d’Afrique subsaharienne, soutenu par l’Union européenne qui vise à soutenir la recherche collaborative internationale et accélèrer le développement de nouvelles interventions cliniques pour prévenir ou traiter les maladies infectieuses liées à la pauvreté en Afrique subsaharienne. Cela inclut le HIV, la tuberculose, le paludisme, les maladies infectieuses négligées, émergentes, et re-émergentes ainsi que la résistance aux antibiotiques.

Le programme de santé mondiale EDCTP3 (European and Developing Countries Clinical Trials Partnership) de l’Union Européenne en partenariat avec les pays africains a retenu le projet IMPRIMA de mise en place de la dose unique faible de primaquine dans le traitement des cas de paludisme en Afrique. Ce projet est une étape importante dans la lutte contre le paludisme.

Le projet IMPRIMA (101103213) fait partie de l’initiative commune pour la santé mondiale EDCTP3 et ses membres.

  EDCTP3

Consortium


Depuis 2012, l’OMS recommande la mise en place de l’usage de la primaquine en dose unique faible dans un but de blocage de la transmission du paludisme. Le manque de formulations adaptées pour appliquer cette recommandation a engendré des projets de recherche dédiés au rayonnement de l’utilisation de la primaquine. Ces projets engagés dans la lutte contre le paludisme se sont forgés dans une confiance mutuelle nourrie d’affinités de points de vue.

Le consortium IMPRIMA se définit comme un précurseur désireux de créer des ponts entre la recherche académique et la sphère socio-médicale, politique et économique, une démarche à laquelle les partenaires de santé de Madagascar, du Burkina Faso et du Burundi sont particulièrement sensibles. Dans le domaine de la recherche, les métiers et les innovations sont interdépendants ; la production intellectuelle des centres universitaires et des instituts de recherche nourrit intimement les avancées du monde des professionnels de santé. Les écosystèmes créés entre les métiers et les contrées permettront aux ingénieurs des universités de collaborer efficacement avec les acteurs de soin sur le terrain.

UNISTRA

L’Université de Strasbourg est une université pluridisciplinaire de recherche française située à Strasbourg (Alsace) qui regroupe 35 facultés et 71 laboratoires (unités de recherche) dans cinq grands domaines de formation (Arts, lettres, langues/Droit, économie, gestion et sciences politiques/Sciences humaines et sociales/Sciences, technologies/Santé).

Les domaines de la Santé et des Sciences sociales sont investis conjointement sur le projet Imprima via la faculté de médecine et ses instituts de Bactériologie et de Parasitologie qui abritent l’unité de recherche 3073 dont l’action est dédiée à l’étude des Hôtes Arthropodes pathogènes et aux Vecteurs Interactions. C’est au sein de cette unité que l’équipe Malaria Genetics and Resistance Team (MEGATEAM) conduit des études de recherche transversale, depuis les aspects fondamentaux vers les aspects appliqués, afin de développer et déployer de nouveaux outils pour minimiser l’impact du paludisme en Afrique, de surveiller l’évolution des résistances de Plasmodium falciparum aux antipaludiques et de comprendre les interactions homme-parasite.

Au sein de la faculté des sciences sociales, l’institut d’ethnologie et le laboratoire interdisciplinaire en études culturelles (LinCS UMR 7069) mènent l’étude socio-anthropologique auprès des populations concernées par la lutte contre le paludisme dans les pays du sud.

  www.unistra.fr


Université d'Oxford

L’Université d’Oxford (Royaume-Uni) est mondialement reconnue pour l’excellence de sa recherche. Elle est organisée en quatre divisions académiques dans lesquelles se regroupent des départements, des facultés et autres centres.

Placé sous la division des Sciences Médicales, le Département de Médecine Clinique de Nuffield (NDM) est un important département de recherche et d’enseignement qui a pour mission de transformer les découvertes scientifiques en impact clinique. Le Centre de Médecine Tropicale et de Santé mondiale rassemble des groupes de recherche basés en Asie et en Afrique ainsi que sur deux sites d’Oxford. Leurs recherches vont des études cliniques aux sciences comportementales ; le développement de compétences fait partie intégrante de toutes leurs activités. Comme les autres unités faisant partie des « Programmes du Wellcome Trust en Asie et en Afrique », le réseau en Santé Tropicale de l’Unité de Recherche des universités de Mahidol et d’Oxford (MORU) basé en Thaïlande dirige des recherches de renommée mondiale sur les maladies tropicales. Établie en 1979 par des chercheurs de l’Université de Mahidol à Bangkok, l’unité mène des recherches cliniques en santé publique ciblées afin de découvrir et de développer des interventions appropriées, pratiques et accessibles qui améliorent la santé des populations vivant dans les pays à ressources limitées.

  www.tropicalmedicine.ox.ac.uk
  www.tropmedres.ac


Université de Leyde

L’université de Leyde, Universiteit Leiden, est une université néerlandaise fondée en 1575 à Leyde. La faculté de droit de Leyde est la plus ancienne faculté de droit des Pays-Bas. Elle est réputée pour son excellence en matière de recherche juridique et pour l’importance qu’elle accorde aux défis mondiaux et à la collaboration interdisciplinaire. Le Centre d’études africaines de Leyde (ASCL) est le plus ancien centre de recherche multidisciplinaire axé sur le continent africain aux Pays-Bas. Le Leiden University Network for Health in Africa (LUNHA Hub), fondé en 2022, réunit la Leiden Law School, l’ACSL et le Leiden University Medical Centre (LUMC), un pôle expert et transdisciplinaire qui relève les défis urgents en matière de santé publique et de crises environnementales planétaires sur le continent africain. En tant que partenaire du consortium du projet IMPRIMA, le LUNHA Hub apporte son expertise en matière de droit international, de santé publique et de gouvernance mondiale de la santé pour soutenir les partenaires d’IMPRIMA dans leurs activités de plaidoyer et d’élaboration de politiques.

  www.universiteitleiden.nl/en


CNARP

Fondé en 1976, le Centre National d’Application de Recherches Pharmaceutiques (CNARP) est l’un des neuf Centres de Recherches Nationaux placés sous la tutelle du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique de Madagascar. Cette institution compte aujourd’hui 86 collaborateurs, dont 25 chercheurs.

Le CNARP a pour mission de soutenir l’élaboration et la mise en œuvre de la politique nationale de recherche scientifique et technique, en se concentrant sur la définition, l’orientation, la promotion et la coordination des recherches sur tout produit ayant des propriétés thérapeutiques.

Le centre est structuré en six départements de recherche ce qui en fait un centre-référence en matière de chaine de production de produits pharmaceutique. Ces six départements sont ceux d’extraction, de chimie, de pharmacodynamie, d’expérimentation clinique, de galénique et de production.

Le département d’expérimentation clinique du CNARP axe ses activités autour de la recherche clinique et de la recherche en santé humaine et c’est à ce titre que son équipe compte parmi les membres du consortium du projet IMPRIMA. En plus de sa participation dans l’ensemble du projet, le CNARP assure le leadership du Work Package 3 dédié au volet social.

  www.cnarp.mg


GRAS

Le Groupe de Recherche Action en Santé (GRAS) est un institut privé basé au Burkina Faso, exerçant dans le domaine de la recherche en santé depuis 2008. Le personnel scientifique du GRAS est multidisciplinaire et possède des compétences reconnues en matière d’essais cliniques. GRAS a réalisé, au cours de la dernière décennie, plus de 25 essais cliniques pour diverses maladies infectieuses (vaccins contre le paludisme, vaccins contre le pneumocoque, vaccins contre le virus Ebola, vaccins contre la fièvre typhoïde, etc…). Le GRAS est actuellement membre de plusieurs consortiums mondiaux travaillant au développement de nouveaux traitements ou vaccins contre ces maladies. Il bénéficie des soutiens de plusieurs partenaires techniques et financiers, nationaux et internationaux, à l’image d’EDCTP financé par l’Union européenne. L’institution est placée sous la tutelle du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (MESRSI).

  www.gras.bf
  info@gras.bf


INSP

L’institut National de Sante Publique (INSP) du Burundi est placé sous la tutelle du ministère de la Santé et a démarré ses activités en 1999. Au départ, l’INSP ne comptait que la direction de la Formation et la direction Administrative et Financière. En 2002, la direction des Laboratoires ouvre ses portes et sert de Laboratoire National de Référence en Santé Publique. Outre les analyses biologiques, le laboratoire fait le contrôle de qualité des médicaments et de l’eau. En 2006, l’INSP s’agrandit d’une direction de la Recherche et de l’Épidémiologie afin de concrétiser les 3 missions contenues dans le décret de création :

  • La formation initiale, le perfectionnement et la spécialisation en santé publique
  • La promotion et la réalisation des recherches appliquées en santé publique
  • La réalisation d’analyses de biologie médicale, de contrôle de qualité des médicaments, de l’eau, des aliments et de l’environnement.

La mission de l’Institut National de Santé Publique est de donner accès à l’ensemble de la population Burundaise, en particulier les couches les plus vulnérables, aux soins préventifs, curatifs et promotionnels de qualité basés sur des choix éclairés par les évidences scientifiques. Pleinement engagé dans la lutte contre le paludisme et dans le projet Imprima, l’INSP investigue de concert dans la recherche clinique et s’investit dans la formation des personnels soignants.


ReMeD

ReMeD, pour Réseau Médicaments & Développement, est une ONG française, créée il y a près de 30 ans par des pharmaciens humanitaires, qui a pour but d’améliorer la disponibilité, l’accès, la qualité et l’usage des médicaments dans les pays en développement. Pour cela ReMeD déploie des réseaux facilitant l’échange d’informations, la formation et la sensibilisation. Ses missions sont fondées sur les principes de la connaissance et de la transmission afin de :

  • Rassembler et partager les informations entre les acteurs en Santé Publique des pays du Nord et du Sud
  • Alerter, sensibiliser et questionner les autorités publiques et la société civile
  • Promouvoir l’expertise pharmaceutique sur le terrain

Ce vaste réseau international de professionnels pharmaceutiques est développé essentiellement dans les pays francophones d’Afrique et compte parmi ses membres des experts issus des Conseils pharmaceutiques, des directions de Santé, des réseaux de pharmaciens hospitaliers ou encore de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).

  www.remed.org

L'équipe


Dr. Bob Taylor

MORU

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Médecin émérite consultant en maladies infectieuses pour Oxford University NHS Trust, (ORCID 0000-0001-6236-0464) Bob Taylor travaille actuellement en tant que chercheur clinique à l’Université d’Oxford. Il est spécialiste en Médecine Tropicale et aussi médecin visiteur aux Hôpitaux Universitaires de Genève. Ses recherches portent principalement sur la conduite d’essais cliniques sur le paludisme à P. falciparum et P. vivax avec un intérêt particulier pour l’efficacité et l’innocuité de la primaquine.
Titulaire de nombreuses subventions, il a obtenu avec le Dr Julie Nguyen Ngoc P., les financements de EDCTP qui ont permis la mise en place des projets DPP (Développement de Primaquine Pédiatrique) et IMPRIMA (Implémentation de la Primaquine SLDPQ).
Bob Taylor a obtenu son doctorat en Médecine à l’hôpital Guy de Londres en 1981 et a acquis sa grande expérience clinique au Royaume-Uni, au Zimbabwe, au Swaziland (Eswatini), à Hong Kong et aux États-Unis. Sa carrière de chercheur a débuté en 1995, il passe alors 3 ans en Indonésie à diriger des études cliniques sur le traitement et la prophylaxie antipaludiques. Il a ensuite travaillé 8 ans à l’OMS dans le cadre du programme TDR où il a géré des essais cliniques multicentriques de traitements combinés à base de dérivés de l’artémisinine qui ont conduit à leur recommandation par l’OMS comme traitements de première intention dans le paludisme à falciparum et la préqualification des combinaisons antipaludiques artésunate-amodiaquine et artesunate-méfloquine.
Bob Taylor est enregistré en tant que spécialiste des maladies tropicales à l’Ordre des Médecins du Royaume-Uni et de Suisse.

Sheila Varadan

Université de Leiden

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Sheila Varadan (ORCID 0000-0002-4610-5735) est professeur adjoint en Droits de l’enfant et en santé mondiale dans le cadre d’une nomination conjointe entre le département des droits de la santé et de l’enfant de la Faculté de droit de Leiden et du Centre d’études africaines de Leiden (ASCL). Elle est membre fondateur du Réseau de l’Université de Leiden pour la Santé en Afrique (LUNHA), un centre de recherche interdisciplinaire axé sur les dimensions d’équité et de justice dans le domaine de la santé mondiale. Elle est actuellement titulaire d’une bourse d’enseignement de l’Université d’Oxford où elle enseigne sur le Master en Sciences de la santé internationale et médecine tropicale depuis 2020.

Didier Ménard

UNISTRA

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Didier Ménard, pharmacien et docteur en sciences, (ORCID 0000-0003-1357-4495) a dédié sa carrière à l’étude du paludisme et de la résistance aux antipaludiques. Après avoir dirigé plusieurs unités dans le réseau international des Instituts Pasteur, en Nouvelle-Calédonie, Centrafrique, à Madagascar et au Cambodge, il est devenu professeur à l’Université de Strasbourg et chercheur invité à l’Institut Pasteur à Paris. Ses travaux ont révélé des mécanismes clés de la résistance de Plasmodium falciparum aux antipaludiques. Soutenu par de nombreuses institutions internationales, il a reçu plusieurs distinctions prestigieuses. Auteur de plus de 230 publications, il continue d’influencer les stratégies mondiales de lutte contre le paludisme. Il exerce la fonction de Coordinateur du projet IMPRIMA pour l’UNISTRA.

Héléna Prado

UNISTRA

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Formée en anthropologie sociale et culturelle à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), (ORCID 0000-0002-0270-2167) Helena Prado est maitre de conférences en anthropologie à l’Université de Strasbourg (Institut d’ethnologie de la Faculté des sciences sociales/Laboratoire Interdisciplinaire en études culturelles) où elle enseigne à des étudiants en sciences sociales et en études de santé. Elle développe depuis 2017 des recherches en anthropologie de la santé, notamment autour des représentations du corps, de la vie reproductive et sexuelle, et de la gestion sociale des maladies vectorielles (Zika, paludisme).

Crédit photo : Catherine Schröder/Université de Strasbourg

Emmanuelle Caspar

UNISTRA

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Emmanuelle Caspar a intégré l’équipe de coordination du projet IMPRIMA en mai 2023 comme Manager de Projet. Ingénieure d’études, diplômée en Infectiologie et en Management de projet, elle fait partie de l’équipe Malaria Genetics & Resistance (Unité de Recherche 3073) de l’Institut de Bactériologie et de Parasitologie de la Faculté de Médecine de Strasbourg (ORCID 009-0006-5823-2922). Ses missions sont orientées vers la santé publique et la recherche appliquée avec, pour axe principal, l’étude et le suivi de l’émergence de la résistance de Plasmodium falciparum aux antipaludiques. Elle apporte un soutien transversal aux partenaires, tant sur les aspects administratifs, techniques que financiers, et fait le lien entre le consortium et le bailleur, le GH EDCTP3 JU. Grâce à ses solides compétences scientifiques, elle contribue activement à la préparation et à la mise en œuvre des études cliniques et sociologiques.

Pascal Millet

ReMeD

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Pascal Millet (PhD, HDR) est Docteur en Sciences diplômé de l’Université Pierre et Marie Curie à Paris VI (France) . Après son Doctorat, il a travaillé à Atlanta (GA, USA) au Centre de Contrôle des Maladies (CDC) comme assistant de recherche, responsable du centre de référence pour le paludisme d’importation aux USA et comme professeur adjoint à l’Université d’Emory. Il travaille ensuite au Gabon comme directeur de recherche au Centre International de Recherches Médicales de Franceville (CIRMF). De retour en France, il est engagé par les laboratoires Pierre Fabre Médicament en qualité de chef de projet paludisme puis participe à la création de l’Office de Transfert de Technologies à l’université de Bordeaux. Il dirige l’Incubateur Régional d’Entreprise d’Aquitaine et est nommé maître de conférence – praticien hospitalier à l’Université / CHU de Bordeaux. Dans le cadre de ses activités universitaires, il est détaché à l’Université des Sciences de la Santé de Phnom Penh (Cambodge) en tant que conseiller du recteur, puis rejoint l’équipe de Chembiopharm (Unité 1212 de l’INSERM – Unité 5320 du CNRS) à Bordeaux. Pascal Millet a conduit des recherches sur les maladies parasitaires, en particulier sur le paludisme. Il a participé à des essais vaccinaux chez les primates aux USA et au Gabon et a établi un site d’étude épidémiologique en dirigeant des recherches sur le paludisme, filarioses et trypanosomiase au Gabon. A l’université de Bordeaux, il a consacré une partie de ses activités sur les thérapies innovantes et a contribué au développement de stratégies pour le contrôle des maladies tropicales négligées. Il a initié le développement de l’antipaludique artésunate – amodiaquine (ASAQ®), commercialisé par SANOFI. Il est auteur et co-auteur de plus de 130 publications scientifiques dans des revues internationales à comité de lecture.

Julie Nguyen Ngoc Pouplin

ReMeD

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Julie Nguyen N. P. (ORCID 0000-0002-0726-4119) est Docteur en Pharmacie et en Sciences, diplômée de la faculté de Pharmacie de l’Université Louis Pasteur de Strasbourg (France). Spécialisée en Pharmacie industrielle, en maladies infectieuses et tropicales et en modélisation moléculaire pharmacologique, elle effectue son D.E.A. (Master2) et son doctorat au Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris en Chimie et Activité des Substances Naturelles. Sa thèse porte sur les plantes antipaludiques du Vietnam où elle s’expatrie pendant 4 ans, elle y crée et dirige le laboratoire de Pharmacologie clinique de l’Unité de recherche clinique de l’Université d’Oxford à Ho Chi Minh Ville. Spécialisée en études pharmacocinétiques, elle obtient un Master en recherche clinique à l’Université d’Oxford au Royaume-Uni en 2012. Elle vit ensuite 8 ans à Bangkok (Thaïlande) où elle initie le développement du système de qualité clinique pour le Département des essais cliniques de MORU. De retour en France, elle intègre l’association ReMeD en tant que Responsable de projet, travaillant avec le Prof Bob Taylor pour développer et gérer les projets DPP et IMPRIMA.

Alphonse Ouédraogo

GRAS

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Le docteur Alphonse Ouédraogo (ORCID 0000-0002-3520-6637) est médecin travaillant dans le domaine de la recherche sur le paludisme depuis plus de 15 ans. Exerçant au sein du Groupe de Recherche Action en Santé (GRAS), il est co-auteur de plus de 60 manuscrits publiés dans des revues à comité de lecture. Il a mené de nombreux essais cliniques de phase I à IV dans le domaine du paludisme et dirige une équipe de chercheurs cliniques. Ses recherches actuelles portent sur la prévention du paludisme (essais de vaccins candidats contre le paludisme et études épidémiologiques pour mieux comprendre la dynamique de la transmission du paludisme), la découverte de médicaments antipaludiques et les études de pharmacocinétique et de pharmacodynamique des antipaludiques.

Denise Hien

UNISTRA

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Denise Hien (ORCID 0000-0002-7073-6924) est titulaire d’une maîtrise de sociologie et d’un master de recherche en anthropologie sociale et culturelle. Elle est actuellement doctorante en sociologie de la santé à l’université Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou (Burkina Faso). Elle travaille en tant que sociologue au sein du Groupe de Recherche Action en Santé (GRAS) au Burkina Faso depuis 2018. En tant que responsable du département des sciences sociales de l’institution, elle joue un rôle clé dans la conduite des études dans ce domaine ainsi que dans la mobilisation et l’engagement des communautés. Dans le cadre du programme IMPRIMA, Denise Hien est responsable du module correspondant à la réalisation d’études socio-anthropologiques sur le paludisme et la primaquine.

Rianasoambolanoro Rakotosaona

CNARP

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Rianasoambolanoro Rakotosaona, PhD, HDR (ORCID 0000-0003-4310-8065), est la directrice du Centre National d’Application de Recherches Pharmaceutiques (CNARP). Professeur d’enseignement supérieur à l’École Supérieure Polytechnique de l’Université d’Antananarivo, elle est spécialisée en chimie médicinale.

Nomenjanahary Rakotondrandriana Antsa

CNARP

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Nomenjanahary Rakotondrandriana Antsa (ORCID 0000-0002-6890-9152) est médecin spécialiste en santé publique. Elle est particulièrement intéressée par la recherche clinique et l’épidémiologie et travaille au Département d’expérimentation clinique du Centre National d’Application de Recherches Pharmaceutiques (CNARP) en tant qu’investigateur d’études cliniques.

Claude Arsène Ratsimbasoa

CNARP

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Claude Arsène Ratsimbasoa, MD, PhD, est médecin épidémiologiste, diplômé en médecine de l’Université d’Antananarivo, Madagascar et docteur en épidémiologie de l’Université Victor Segalen, Bordeaux 2, France. Son expertise se concentre principalement sur la recherche clinique en paludisme. Sur le plan académique, il est maître de conférences depuis 2013 et Professeur des universités depuis 2018. Ses articles ont été cités 2700 fois.

Oméga Raobela

CNARP

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Oméga Raobela est titulaire d’un Master Spécialisé en Sciences de la Santé, option Santé Publique et d’un FETP-SEGA ONE HEALTH. Elle travaille au Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) en tant que chef du programme. Elle participe depuis 2011 à des recherches cliniques sur le paludisme en tant qu’investigateur.

Fanambinantsoa Claude Andrianaivoniaina

CNARP

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Fanambinantsoa Claude Andrianaivoniaina est informaticien spécialisé en développement de logiciel et en gestion de bases de données. Titulaire d’un Diplôme d’Études Supérieures Professionnelles (DESP) en Informatique, il travaille au CNARP en tant que gestionnaire de bases de données cliniques. Ancien informaticien au MESUPRES, il possède une expertise en programmation, maintenance informatique, administration système et réseau.

Lovasoa Rasoanandrasana

CNARP

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Lovasoa Rasoanandrasana est spécialiste en gestion financière et en logistique de santé. Elle est actuellement responsable des affaires générales et logistiques au sein du Centre National d’Application de Recherches Pharmaceutiques (CNARP).

Mamy Jean Jacques Razafimahatratra

CNARP

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Mamy Jean Jacques Razafimahatratra, PhD (ORCID 0000-0002-7238_5179), est médecin spécialiste en Santé Publique et socio anthropologue, il possède une grande expérience de recherche dans les domaines de la santé et de l’anthropologie de la santé. Il est actuellement chef de division recherche au sein de l’Institut National de Santé Publique et Communautaire (INSP) d’Antananarivo à Madagascar.

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